L’activité d’aider en Afrique

De plus en plus de jeunes, essayant de donner un nouveau sens à leurs vacances, prennent le sac à dos et atterrissent dans n’importe quelle organisation non gouvernementale (ONG) en Afrique pour les aider pendant quelques semaines. Temps, empathie, espoir … et beaucoup d’argent?

De nombreuses ONG ont détecté une activité lucrative liée à ce besoin croissant d’aide et elles encouragent maintenant un paiement volontaire pour financer leurs projets face à la diminution de l’aide publique.

« Ils se sont réorientés pour attirer des volontaires, créer des projets autour d’eux et se financer avec les frais qui leur sont facturés ».

Les entités appelées paient aux volontaires 350 euros par mois, frais d’enregistrement et de maintenance compris.

À cela, il faut ajouter en moyenne 600 euros pour un vol en provenance d’Espagne et 40 autres pour un visa pour entrer au Kenya, l’un des pays comptant le plus grand nombre d’ONG.

« Le bénévolat est devenu une activité qui n’a rien à voir avec la coopération internationale, il semble que seul l’argent compte et il est donc destiné aux personnes qui en ont les moyens »

Ce modèle attire des donateurs plus intéressés par des expériences de vie et des connaissances imposées que par la compréhension d’une communauté locale et la volonté de la soutenir.

Le volontaire est une personne de pas, non rémunérée et non experte dans le domaine, ce qui affecte l’incidence des projets et des communautés locales, qui voient des étrangers fortunés qui ne connaissent pas l’idiosyncrasie locale et qui croient savoir ce dont les locaux ont besoin. « 

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La vision du principal impliqué, les volontaires, est disparate. Certains comprennent qu’il est juste de payer leur logement et leur entretien, tandis que d’autres pensent que leur travail, pour lequel ils ne perçoivent aucun salaire, doit au moins couvrir cette section.

Cette forme de financement des ONG a une viabilité dépassée, car les projets ne peuvent être maintenus que s’ils sont nourris par des volontaires.

Un autre des modèles de coopération qui se multiplient sont les « vacances solidaires », une combinaison de visites touristiques dans le pays accompagnées par un volontaire dans les projets de l’ONG qui l’organise.

Conscient de la nécessité des ONG et de la volonté sincère de nombreux jeunes qui se lancent dans ces aventures altruistes, il estime qu’une formation accrue des ONG pour les volontaires améliorerait l’expérience de manière bidirectionnelle.